Faits de masque (2001 ; orchestre ; 12’)

Commande de l’Orchestre National de Lyon.

 

Orée (2002 ; harpe et électroacoustique ; 11’15)

Orée naît dans la sonorité blanche et délicate de sons de coquillages pour explorer ensuite un potentiel harmonique coloré, lié à l’accord particulier choisi pour la harpe, et souligné par les tenues fragiles et tremblées de la partie électroacoustique.

 

Marine (2002 ; électroacoustique ; 4’30)

Dans Marine, un personnage murmure, presque à l’échelle d’une lecture intérieure, le poème extrait des Illuminations d’Arthur Rimbaud.

 

Main-d’œuvre (2005 ; vingt musiciens et électroacoustique ; 15’)

Main-d’œuvre, écrit en regard de Déserts d’Edgar Varèse, interroge les rapports de l’homme et de la machine, des musiciens et de l’électroacoustique : « Est-ce que la machine va remplacer l’homme entièrement ? » demande Georges Charbonnier à Varèse en 1954. La pièce est conçue pour être jouée en miroir de Déserts.

 

Anachronie (2006 ; violon, cor anglais, clarinette basse, harpe, piano et percussion ; 13’)

Nimbé d’un ton nostalgique, tel peut-être ce jaune qui baigne le Paysage d’hiver avec trappe aux oiseaux de Bruegel l’Ancien, Anachronie, par petites bouffées arrachées au silence, semble d’abord avancer à reculons, puis refaire ensuite, dans une fluidité retrouvée, le même parcours, mais « à l’endroit ».

 

Selon (2006 ; piano préparé ; 9’20)

Dans Selon, la musique éprouve le phénomène de décroissance de la résonance de l’instrument, et semble lutter opiniâtrement contre cette inéluctabilité. La pièce est dédiée à Gérard Pesson.

 

Seventies (2006-2007 ; saxophone ténor, piano et électroacoustique ; 15’)

Seventies fait surgir, avec le son des guitares électriques et du rock des années soixante-dix, de bruyants et encombrants fantômes. Les deux musiciens sur scène finissent par s’en accommoder. — Commande du CEFEDEM Bourgogne et du GRAME.

 

Lubie (2008 ; hautbois, accordéon, marimba, harpe, contrebasse et électroacoustique ; 13’30)

Lubie rappelle l’Afrique, ou l’Indonésie, ou l’enfance, ou ce qu’on veut, et dit la rêverie décalée, la ténacité douce, l’entêtement optimiste. La délicate marqueterie de l’électroacoustique, rythmiquement inimitable pour les cinq musiciens, est ici la lubie qu’ils semblent poursuivre sur la pointe des pieds.

 

Prospectus in musica (2008 ; piano, percussion, trio à cordes, électroacoustique et projection d’images ; 35’)

Le diaporama musical Prospectus in musica retrace 150 ans (1859-2009) d’évolution de la société française, au moyen d’images de vêtements, chapeaux, chaussures, parfums, produits de beauté, médicaments, objets du quotidien, meubles, maisons, hôtels, machines, voitures, bateaux..., images de publicité prises à des journaux, magazines, prospectus en tous genres et de toutes époques (« prospectus », en latin: « perspective, vue d’ensemble, panorama »). La musique, discrètement ou ouvertement humoristique, accompagne une à une chacune de ces 1200 images. — Commande de l’État.

 

La traversée de la Manche (2009 ; six percussions ; 2010, version pour un musicien ; 2’)

D’abord conçue pour six percussionnistes, cette pièce existe également aujourd’hui dans une version pour un seul musicien. Sous cette forme, La traversée de la Manche appartient à un cycle, en cours d’écriture, de petites pièces de théâtre musical. — Commande des Percussions de Treffort. Mômeludies éditions - collection Musemporaines, 2019.

 

Fleurs bleues (2009 ; deux flûtes ; 35’)

Le recueil Fleurs bleues rassemble 21 compositions réalisées à partir de musiques écrites à l'adolescence. Il est destiné aux apprentis flûtistes.

 

Facétie (2010 ; accordéon ; 5’)

La pièce d'accordéon pour Mélanie Brégant fut l'occasion d'une Facétie : le projet d'écriture relevait de la facétie, il y avait de la facétie dans l'air. Cette facétie de compositeur, au bout du compte, a fait venir une musique qui ne prête pas spécialement à rire – ce n'était pas là le but –, mais le sourire, parmi les courbes comme improvisées et pleines de douceur, est possible. Et c'est tout le mérite de l'interprète, alors que la virtuosité de cette souple toccata (la main gauche !) ne lui laisse guère le loisir de se relâcher beaucoup, de réussir à déployer rêveusement la longue ligne ornementale et double de la partition. Facétie a été créée dans le cadre des Rencontres Contemporaines, à Lyon le 10 octobre 2010 et au Monastier-sur-Gazeille (Haute-Loire) le 23 octobre 2010. Éditions Accordinova (2022). Disque Facétie, Mélanie Brégant, label Triton (TRI331177).

 

La remontée de la Saône (2011 ; percussion ; 2’)

Comme La traversée de la Manche écrite précédemment, La remontée de la Saône appartient à un cycle, en cours d’écriture, de petites pièces de théâtre musical.

 

Toutes choses ont leur saison (2004-2011 ; voix d'homme ou de femme, flûte, clarinette et trio à cordes ; 18’)

Toutes choses ont leur saison, qui pare Étymophonie (2004, pour voix seule) d'un manteau instrumental, joue avec la transformation phonétique historique du français.

La plupart des mots de notre langue sont issus du latin. Traversant les siècles, ils ont subi une succession de transformations phonétiques, lesquelles sont aujourd’hui connues et datées. Prononcer à la suite les différentes étapes historiques de l’évolution d’un mot fait naître une petite musique assez singulière. Mais la curiosité pour le parler des gens de telle ou telle époque, auquel ces prononciations correspondent, le voyage imaginaire dans le temps que cette matière sonore suscite, et la thématique du temps qui passe et du temps retrouvé constituent quelques autres motivations de la pièce.

Sur les processus de transformation phonétique historique viennent en effet se greffer de très courts extraits d’œuvres littéraires de toutes époques illustrant chacun, à leur façon, la thématique du temps. On pourra reconnaître Cicéron, Pétrone, La chanson de Roland, Chrétien de Troyes, Marie de France, Rutebeuf, Guillaume de Machaut, François Villon, Rabelais, Louise Labé, Ronsard, Mme de Sévigné, Boileau, Racine, Montesquieu, Rousseau, Musset, Chateaubriand, Nerval, Hugo, Vigny, Flaubert, Baudelaire, Rimbaud, Apollinaire, Proust, Breton, Aragon, Beckett, Barthes.

Plus encore que l’art du comédien, c’est ici celui du jongleur du Moyen Age ou du griot africain qui est convoqué, via l’évolution des mots, l’évocation du temps qui passe, la transmutation du temps, la citation de dates, la traduction du latin, le conflit des générations, l’histoire des « parolles gelées » puis dégelées de Rabelais, etc.

Mes remerciements à Chantal Verchère, médiéviste, pour son aide précieuse, et à Pierre Ribémont, baryton, pour son travail exemplaire ayant conduit aux premières présentations publiques de la pièce (2004).

 

Avenues du même (2012 ; flûte, clarinette, guitare, percussion et trio à cordes ; 10’)

Un petit refrain survient huit fois ; ce n’est toutefois jamais dans les mêmes circonstances : aussi est-il « entendu » chaque fois d’une nouvelle façon.« La même image amenée par dix chemins différents sera dix fois une image différente » (Robert Bresson, Notes sur le cinématographe,1975). — Commande de Radio France.

 

Symphonies (2013 ; orchestre de percussions ; 8’15)

Les orchestres symphoniques ne jouent plus la musique d’aujourd’hui. Qu’à cela ne tienne ! Nous ferons nos symphonies avec les moyens du bord. Nous aimerons celles d’hier avec davantage de chagrin. — Commande du Conservatoire de Lyon pour le festival Tapages.

 

Le Déjeuner sur l'herbe (2010-2013 ; soprano, piano et contrebasse ; 5’00)

Installés en pleine nature, Marion et ses amis improvisent un repas. Mais il est aussi question de chant, de danse, et de baisers, entre Robin et Marion.

Les répliques de la jeune femme sont environnées de silence, comme si ses interlocuteurs étaient absents : partage-t-elle réellement ce moment avec ses amis, avec Robin? C'est à se demander s'il ne s'agit pas plutôt d'une rêverie, d'un désir, qu'elle projette hors d'elle.

Le texte de ce Déjeuner sur l'herbe est tiré du Jeu de Robin et Marion d'Adam de la Halle, écrit vers 1280 en langue picarde.

Cette mélodie est dédiée à Marion Tassou, Yannaël Quenel et Yann Dubost.

 

Le Cordage et le Vent (2014 ; flûte et électroacoustique ; 1’45)

 

Toute la mer (2014 ; contrebasse et électroacoustique – aussi version violoncelle et électroacoustique ; 9'30)

Pierre Maréchaux, dans une belle traduction, a proposé d’intituler À soi-même ce « livre » de Marc Aurèle que la tradition baptisait plutôt Pensées, Soliloques ou Souvenirs. Dans ces écrits fragmentaires, il est, entre autres, question de relativiser les apparences – flatteuses, fallacieuses – des choses, et de s’ouvrir au cosmos. L’empereur philosophe écrit : « L’Asie, l’Europe sont des coins du monde ; toute la mer, une goutte du monde ; tout le temps présent, un point de l’éternité ; tout est petit, fragile et évanescent. » — Commande du Conservatoire d'Annecy pour le festival Sons d'automne.

 

Smartland - Divertimento (2015-2016, révisée 2018 ; installation sonore)

Installation participative dans un écosystème audionumérique de smartphones. En collaboration avec Christophe Lebreton et les designers du RandomLab de Saint-Etienne. Cf. vidéo de présentation, avec C. Lebreton. — Commande du GRAME, centre national de création musicale.

 

Extinction (2018 ; harpe celtique et voix parlée de harpiste ; 7')

« au temps de ma naissance le Tigre de Java peut-être aussi le Tigre de la Caspienne existaient encore au temps de ma naissance la Grenouille plate d’Australie le Crapaud doré du Costa Rica le Boa fouisseur de l’île Ronde peut-être aussi la Gazelle saoudienne existaient encore au temps de ma naissance le Rhinocéros noir d’Afrique de l’Ouest le Rhinocéros blanc du Nord et la Musaraigne de l’île Christmas et le Gobie nain du delta du Danube peut-être aussi le Phoque moine des Caraïbes peut-être aussi la Roussette de Guam existaient encore au temps de ma naissance le Traquet rieur en France aux Seychelles la Fauvette d’Aldabra en Floride le Bruant à dos noir existaient encore le Pic à bec ivoire existait encore et le Courlis esquimau et la Nette à tête rose au temps de ma naissance le Léopard de Zanzibar existait encore au temps de ma naissance le Bouquetin des Pyrénées le Dauphin de Chine existaient encore la Salamandre lacustre du Yunnan existait encore et la Tortue géante de l’île de Pinta peut-être aussi l’Hippopotame nain de Madagascar et l’Otarie du Japon au temps de ma naissance le Caméléon pygmée de Chapman au Malawi existait encore et le Marsouin du Pacifique et le Cyprinodon de Santa Cruz et le Grèbe géant du Guatemala et la Panthère nébuleuse de Taïwan et » — Commande Association Bergamasque.


Jours plus calmes (2018 ; clavecin ; 6')

Commande Association Musica Temporalia.


Bascules (2019 ; électroacoustique ; 3')


Bistanclaque, ces mots qui font du bruit (2019-2021 ; spectacle de théâtre musical pour voix de femme, clarinette, percussions ; 50')

Il semble que depuis toujours les hommes aient créé des mots censés suggérer, par imitation phonétique, les sons qui les environnaient : le son des éléments, des animaux, des activités humaines, des machines, des instruments de musique… Ces mots, qu’à la fin du XVIe siècle on appelle onomatopées, nourrissent l’histoire des langues. Le spectacle Bistanclaque travaille cette adhérence possible entre les mots et les choses, ces ressemblances à la fois ludiques et étrangement profondes. — Commande Association ARCHIMUSIC.


Umami, pour le spectacle du même nom (2020-2021 ; ondes Martenot et électroacoustique ; 50'). — Commande La Colonie Bakakaï.

 

Anthologie du rire humain (Anthology of human laughter) (depuis avril 2010 ; électroacoustique)

   Les Orientales  3:22

   Les Favorites (The Favorites)  2:45

   Les Doux & Piquants (The Sweet & Prickly)  4:45

   Les Champions (The Champions)  3:19

   La Grenouille de Lycie (The Frog from Lycia)  4:33

   Les Inspirés (The Inspired)  3:48

   Les Tourtereaux (The Lovebirds)  3:12

   Les Intarissables (The Inexhaustible)  5:06

   Les Pleureuses (The Mourners)  7:34

   Les Anciens (The Elders)  4:05

   Les Adolescentes (The Teenage Girls)  2:21

   Madame*** dans la montagne (Madame*** in the mountain)  5:01

   Les Curieuses  3:28

   La Règle du jeu (The Rules of the game)  2:46

   et autres pièces en cours d’écriture (Le Tout-Petit, Les Rescapés...).

 

 

Anthologie du rire est une œuvre électroacoustique qui, pour l’essentiel, repose sur la matière sonore qu’est le rire. Elle puise dans les enregistrements de près de trois cents personnes spécialement sollicitées pour ce projet (grâce à une bourse Phonurgia Nova) – les rires enregistrés sont naturels, authentiques, il ne s’agit pas de rires de comédiens. L'écriture musicale est centrée sur les timbres, les rythmes, les intonations de cette matière (les voyelles des rires – "ha" , "hi", "ho"... – dans Les Champions, les arpèges et autres arabesques dans Les Orientales, les rires "de phoque" – de coq, d’âne, de singe... – dans Les Inspirés, etc.). Elle prend aussi en charge sa dimension éminemment suggestive. La réunion de pièces brèves et contrastées (treize, à ce jour) compose une galerie de portraits, un bouquet de scènes, une cantate.

 

Mes remerciements aux musiciens, Émilie Martin, contrebasse (Les Jeunes Femmes Violettes), Maxime Mantovani, guitare électrique (Les Favorites), Shady Hanna-Labib, violoncelle (Les Adolescentes). Mes remerciements aux "relecteurs" de la première heure, Raphaèle Biston, Guillaume Bourgogne, Emmanuel Ménis, Vincent-Raphaël Carinola, Jérôme Bertholon, Maxime Mantovani, Nicola Theuil. Et mes remerciements aux rieurs : Aurora et Luz Maria Alban, Aurélie Albaret, Farouk & Manar Alnajjar, Antoine Ametowanou, Philippe Ametowanou et leur mère Pascaline, Roberto Andrade, Clément Apruzzese, Laurine Arcel, Antoine Arnera, Antoine Asselineau, Marion Aubert, Thuy-Nhi Au Quang, Fred Aurier & Noémi Boutin et le petit Abel, Olivier Bara, Charles Bardin, Andrea Bareggi, Jocelyne Barreau, Laure Bécard, Laure Beretti, Guillaume Bernet, Jérôme Bertholon, Claudio Bettinelli, Amaryllis Billet, Jean & Monique Biston, Raphaèle Biston, Stéphanie Bizel, Jacqueline Blancho, Anaïs Blondet, Véronique Boige, Patrice Bolland, Marie Borrel, Martine & Henri Borrel, Claire Borrel, Élise Borrel, Marin Borrel, Hélène Bouchez et ses filles Liouba et Floreska Moutier, Pierre Bouillot, Guillaume Bourgogne, Mélanie Brégant avec Baptiste et Chloé, Anne-Cécile Brielles, Émilie Broyer, Ombeline Brun, Calypso Brun-Nicouleau, Nicolas Bucher, Aude Buet, Chloé Cacheux, Clément Canonne, Dominique Carlat, Neil Carmody, Babette & Philippe Caseau avec Evangéline et Orane, Sophie Castellon-Paret, Laetitia Cattier, Agnès & Jean-Yves Céphirins, Nicolas Cerveau, Amélie Chambinaud, Maryse Chanax, Chang Shin Juei, Paul Changarnier, Périnne Charlois, Alejandra Charry, Ananda Cherer, Christine Chiner, Samuel Chiner, Hélène Cholet, Anne Chomel, Jean-Baptiste Cognet, Aurélie Communal, Michel Coppé, Sieglinde Coudert, Clara Coutouly, Julien Couturier, Mathilde Curtet, Claire Dameron & Aubrey Torterat avec le petit Camille Arnoult, Anouk Darne, Andrea Dávila, Vincent Dedreuil-Monet, Mathias Demarquet, Pauline Depassio, Stéphane Derbekian, Catherine Diette-Depassio, Sophie & Georges Dockès avec François, Simon et Anna, Catherine & Jérôme Dorival avec Adèle et Valère, Jean Duchamp, Claire-Emmanuelle Dufayel, Laureline Dufer, Pénélope Dufourt, Marie Duinat, Pascale Duquaire, Carole Durieux, Caroline Duteau, Brice Duval, Zakia Ennassiri, Marc Favre, Rébecca Féron, Sébastien Finck, Eleonora Firinu, Michèle Fontaine, Julien Gaillard, Florent Gallière, Clémence Ganet, Clémentine Garcia, Mathilde Genas, Julie Genas, Louis Genoud, Grégoire Gilg et son fils Nino, Catherine Giovagnoli, Mathilde Giraud d’Artoy, Martin Gonzalez, Florinda Gosselink, Véronique Gourmanel, Simon Gras, Jessica Grel, Léonore Grollemund, Émilie Guiguen et ses enfants Pierrot et Jules Valentin, Patrick Guillot, Héloïse Guinard, Aurélien Honoré, Marie Hurel, Coralie Immelé, Xavier Jacquelin, Frédérique Jacquet, Sophia Jaffel, Guillaume Jarrigeon, Chloé Jullian, Izumi Kume, Irène Lacombe, Ludovic Lantner, Sophie Largeaud, Wilhem Latchoumia, Violaine Launay, Florian et ses parents Michel Lavignolle et Laure Zehmann-Lavignolle, Éric Le Chartier, Violaine Le Chenadec, Thomas Leconte, Denis Le Touzé, Catherine & Serge Lewandowski, Valérie Lewandowski, Quentin L’Helgoualc’h, Ambre Llorca, Sylvain Lorens, Laurie Lucet, Denis Lucet et leur neveu Kevin Lucet, Emmanuelle Maggesi et ses jeunes frères Théo et Enzo, Jean-Baptiste Magnon, Émilie Martin, Jessica Martin, Claire Martin-Cocher, Anna Massard, Jean Massard, Rémi Matrat, Élodie Maubrun, Guilhem Meier, Nathalie Leverrier & Stéphane Mellet, Maïwenn Mérer, Wataru Miyakawa, Florent Montagnon, Roméo Monteiro, Anaïs Moreau, Hélène Mourot, Karl Naegelen, Yannick Narejos, Louise Nelson, Claire Nicolas, Jean-François Pacot, Yu-Hsuan Pai, Camille Passeri, Michelle & Paul Pélisson, Audrey Pélisson, Dénali et ses parents Gaëlle Perrat & Laurent Roussel, Alice Perret, Monique Perrier-Genas, Charlotte et ses parents Nicolas Pichon & Marion Zulke, Laurine Pinçon, Marion Piollet, Etienne Planel, Marie Poix-Tetu, Benoît Poly, Louis Pontvianne, Carole Porrier, Hélène Poté, Yannaël Quenel, Éric Ramin, Anne-Sophie Ratajczak, Philippe Régana, Diana Rego, Isabelle Replumaz, Didier Richard, Hélène Richaud, Anne-Sophie Riegler, Pascale & Serge Riffard, Jean-Luc Rimey-Meille avec Mila et Louis, Martin Rodde, Ute Rodilhat, Gisèle Rollet, Charlie Rongier, François Roux avec Timon et Ayumi, Marina Ruiz, Roger Sala, Delphine Salle, Anne Mary Sancassiani-Gagnière avec Valentin, Aurélie Saraf, Julie Schatz, Gilles Schuehmacher avec Anouk, Claudine Simon, Jean-Basile Sosa, Nicolas Souche, Simone Tamet, Léo Tasserit, Marion Tassou, Jérémy Tinlot, Aurélie Tissot, Yoshiko Tomonaga, Margherita Trefoloni, Gérard Trouyez, Chantal & Joël Verchère, Guillemette Vernet, Anne-Catherine Vinay, Yinhue Wang, Adèle, Héloïse, Raphaël et Julien Winckler.